
Suite au premier vol de son prototype en novembre 1935, il devient le premier monoplan à équiper la chasse britannique dès la fin de l'année 1937.
La structure de l'avion s'appuie sur des techniques de constructions éprouvées. Il bénéficie ainsi d'une excellente robustesse et sa simplicité de conception en facilite sa réparation.
Equipé d'un moteur en ligne Rolls-Royce Merlin II dont la puissance dépasse les 1 000 ch, il affiche d'excellentes performances, il est aussi le premier chasseur britannique à atteindre les 500 km/h.
Son plafond pratique dépasse les 10 000 m et son rayon d'action est de 845 km.
Enfin il bénéficie d'un armement lourd composé de 8 mitrailleuses de 7,7 mm installées dans les ailes.
Bien que moins performant que le Spitfire, le Hurricane se révèle très maniable, virant dans un mouchoir de poche. Facile à piloter, c'est surtout une excellente plate-forme de tir.
La première commande porte sur 600 avions, mais ce seront finalement plus de 14 000 exemplaires qui sortiront des chaînes de montage.
Au déclenchement du conflit, le Hurricane est ainsi la cheville ouvrière de la chasse britannique avec près de 500 avions en service dans 18 squadrons.
La bataille de France fut la première occasion de mettre en valeur les possibilités du Hurricane. En particulier en combat tournoyant, face à son homologue de la Luftwaffe, le Messerschmitt Bf- I09.E. Bien que supérieur en vitesse, ce dernier s'avère surclassé en virage serré.
Le Hurricane va connaître son heure de gloire lors de la Bataille d'Angleterre. Equipant la plus grande partie des unités de la chasse Britannique, il va engranger 80 % des victoires aériennes entre juillet et octobre 1940.
Finalement l'avion évoluera peu par la suite, en dehors de sa motorisation et de son armement. Il demeurera en service tout au long de la guerre, sur tous les fronts et dans divers utilisations : chasseur bombardier, chasseur de tanks, de nuit ou bien encore embarqué.