C'est sous la pression de l'amiral Yamamoto que fût développé pour la marine, cet appareil à long rayon d'action. Il devait être capable d’intervenir sur des d'objectifs situés dans la sphère d'expansion japonaise.
En réponse à ce programme, Mitsubishi présenta le Ka-9, appareil de reconnaissance , dont certains aspects se ressentaient de l'influence du constructeur allemand Junkers.
Suite au premier vol d'avril 1934, le Ka-9 manifesta d'emblée de remarquables possibilités avec notamment une portée maximale de 6 000 km.
Ces performances suscitèrent l'enthousiasme de la marine, qui demanda à Mitsubishi de mettre à l'étude une version de bombardement et d'assaut.
Afin de répondre au nouveau cahier des charges, plusieurs modifications furent apportées : fuselage agrandi pour permettre l'installation des postes de défense, empennage plus important et un train d'atterrissage renforcé, ceci afin de pouvoir emporter une charge offensive de 800 kg.
Le nouveau prototype désigné Ka-15, fit son premier vol en juillet 1935.
Répondant à toutes les espérances, il dépassait tous les autres appareils occidentaux du même type à l’époque.