
C'est une période assez peu traitée par les articles sur le sujet, peut-être du fait qu'il n'y a eu aucune victoire d’enregistrée.
C'est pourtant durant cette phase, que les hommes de l’escadrille vont faire preuve d'abnégation et du plus grand courage.
Elle est restée dans les mémoires des protagonistes comme étant particulièrement pénible.
En premier lieu, le manque de personnel commence à se faire sentir.
Malgré les demandes incessantes, l’escadrille ne reçoit toujours pas de renfort.
Cependant elle est enfin équipée avec des avions à armement renforcé, mais il faut les convoyer au Bourget et effectuer l'échange.
Ainsi seuls trois avions de ce type semblent avoir été réceptionnés.
En même temps, les pilotes doivent assurer les patrouilles de couverture et surtout, une nouvelle mission particulièrement dangereuse: le guet au bombardement.
Pour palier aux déficiences des services de guet et d'écoutes terrestres, les Potez sont envoyés seuls sur la ligne de front, afin de prévenir par radio l'arrivée des formations ennemies.
Comme celles-ci sont évidemment précédées de leur escorte, ils se retrouvent alors isolés et assaillis par un essaim de chasseurs allemands. Dans ce cas, il ne reste plus qu'une seule solution: le "Sauve qui peut"!. Les pertes deviennent donc plus nombreuses.